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Science des baies
Les baies protègent et régénèrent, renforcent et stimulent, soutiennent et fortifient.
Ce que disent les chercheurs
Trois rations ou plus de myrtilles et de fraises par semaine aide les femmes à réduire le risque d'attaque cardiaque d'au moins un tiers.
Chercheurs dans Circulation, Journal de l'Association américaine de la santé cardiaque
...manger plus de myrtilles et de fraises est une manière savoureuse de protéger son coeur. Plus les gens commenceront tôt un régime incluant une quantité accrue de myrtilles et de fraises, mieux cela vaudra.
Dr Eric Rimm, professeur associé à l'Ecole de santé publique et à l'Ecole de médecine de Harvard
Je crains que la consommation de pillules d'anthocyanine n'ait pas les mêmes effets que celle de trois ou quatre rations de myrtilles. Puisqu'on peut obtenir des quantités adéquates d'anthocyanine grâce à un régime haut en baies, je ne comprends pas pourquoi avaler des pillules. Il faut s'en tenir à la nourriture.
Dr Eric Rimm, professeur associé à l'Ecole de santé publique et à l'Ecole de médecine de Harvard
Nous avons démontré que même à un âge précoce, manger d'avantage de ces fruits réduit le risque d'attaque cardiaque plus tard.
Dr Aedin Cassidy, auteur et chef du département de l'alimentation à l'Ecole de médecine de l'Université d'East Anglia à Norwich
Nos découvertes font penser que les flavonoïdes, tout particulièrement un groupe appelé anthocyanines, ont des effets neuroprotectifs. Je confirme que les flavonoïdes sont un moyen sain et naturel de réduire le risque d'attraper la maladie de Parkinson.
Chercheurs dirigés par Xiang Gao, chercheur scientifique à l'Ecole de santé publique d'Harvard.
Puisque les rayons ultra-violets sont l'une des causes connues de plusieurs maladies oculaires, la consommation d'extraits de myrtilles ou airelles rouges ou leur co-application, peut se révéler une prophylaxie utile.
Checheurs de la faculté de pharmacologie de l'université de Gifu et de la Sté Wakasa Seikastsu et Cie au Japon.
Les résultats de nos recherches ont d'importantes implications car la consommation accrue de baies est une modification diététique assez simple pour contrôler la protection cognitive chez les adultes âgés.
Dr Elizabeth Devore à l'hôpital pour les femmes de Boston
L'étude de l'argousier continue à nous fournir de nouvelles données sur ses étonnantes propriétés médicales
Chercheurs des Universités de Turku, Oulu et Aromtech en Finlande.
Les baies sont de merveilleuses médecines naturelles. Leur pouvoir de protection contre les maladies et de guérison est impressionant (1).
Elles contiennent des polyphénols tels que flavonoïdes, acides phénoliques, lignanes, stilbènes et tannins (polymères phénoliques).
Comparées à d'autres fruits, les baies sont spécialement riches en anthocyanes (pigments rouges, bleus et pourpres) qui sont d'efficaces antioxydants. Les baies contiennent aussi beaucoup de vitamines A, B, C et E, et des oligoéléments telles que potassium, manganèse, cuivre, fer et zinc. Elles contiennent des bêtacarotènes, des enzymes et des fibres. La vitamine E contribue à la protection des cellules contre le stress oxydatif. Le potassium contribue à la fonction musculaire normale, au fonctionnement normal du système nerveux et au maintien de la pression artérielle normale.
Les anthocyanes ont des propriétés antioxydantes et peuvent réduire les dommages à l'ADN liés à l'oxydation et au stress.
Les baies sauvages sont encore plus riches et plus bénéfiques que les baies cultivées: l'étude (2) a démontré que la myrtille sauvage est jusqu'à quatre fois plus riche en flavonoïdes que la plante cultivée et son pouvoir antioxydant est 48% plus élévée que celle de la myrtille cultivée.
En ce qui concerne les baies séchées, l'étude (3) a démontré que s'il y a quelques différences nutritionnelles entre les baies séchées et fraîches, il n'y a pas de différences significatives en ce qui concerne les qualités antioxydants.
1. http://www.lef.org/magazine/mag2008/sep2008_The-Disease-Fighting-Power-of-Berries_01.htm
2. Wu X, Beecher GR, Holden JM, et al. Lipophilic and hydrophilic antioxidant capacities of common foods in the United States. J Agric Food Chem. 2004 Jun 16;52(12):4026-37.
3."The Journal of Biomedicine and Biotechnology", The Change of Total Anthocyanins in Blueberries and Their Antioxidant Effect After Drying and Freezing, Lohachoompol V,...2004